« Cave Canem »

«  Cave Canem …»
Babines retroussées
Campé sur ses pattes
Le mastiff, arqué
Est tendu pour l’attaque
Le monde a changé
Depuis cette mosaïque
Mais sans être prosaïque
Pompéi ou ma Cité
Tout est idem.

« Cave Canem … »
La cendre a tout recouvert
Au pied du Mont Vésuve
Où règne le feu qui couve
Pas âme qui vive ou bouge
Dans ma banlieue de fer
C’est le règne du couvre feu
La misère dans une cuve
Le royaume du peu
Où trône la haine.

« Cave Canem … »
Depuis l’aube des Temps
La méfiance infeste l’homme
Craignons notre voisin
Tuons-le !, sans ultimatum !
Lâchons les chiens !
Faisons couler le sang,
Et aboyer les armes !
Ne livrons pas nos âmes
Dans un « Je t’aime ! ».

« Cave Canem … »
Le royaume du feu
Où couve la haine …
La cendre sous peu
Va tout recouvrir .

« Cave Hominem !»

Comments

[maryjo]

un chef d'oeuvre !!quelle belle visite en ce jour, dans les sentiers de la poésiede RUDES REVESamitiés poétiques merci pour tes visites dans mon petit jardin privé

[Rudes rêves (poésies par Philippe Cougé)]

chef d'oeuvre !! comme vous y allez maryjo !!!

merci néanmoins pour cette visite charmante

amitiés et à bientôt dans votre joli jardin privé

[arnaud]

Salut Philippe, je vois que tu continues à bien bosser… Voici, en forme de « réponse » à ton texte, un truc encore à l’état brut, non achevé, non élagué, sur l’établi des incertitudes depuis hier soir seulement…
 
 
Monde de libre cri sur les civils criblés de peur pure animale instinctive tombent des rythmes respiratoires altérés et vides vides les palpitations intimes aussi on pense immédiatement à s’en sortir juste juste une issue à tout ça rien d’autre dans le feu qu’un abri pour les siens son corps recroquevillé malade suintant en coupure de verre sur le Monde de libre cri bien en face de miroirs ou d’écrans plats sur la Réalité oui celle qu’ils retranscrivent eux en rupture de stock et de sang fer et fragmentation de roquettes fumées du phosphore blanc fermeture des tunnels d’approvisionnement en vivres et armes si vitales vitales des vertèbres des veines artères et dislocation du dialogue pour des causes encore indéterminées apparaissent des taches cloques sur les épaules paupières fronts s’arrachent aux codes des crevasses d’os sur tous les interfaces tous les accords reniés comme toutes les résolutions violées c’est juste se terrer ne plus bouger surtout pas non pas le moindre bruit n’ai pas peur c’est fini ou geste vers le dehors ferme les yeux mon amour les signes doivent faire silence sur le Monde de libre cri qui propulse tout en haut débit 16/9ème sans rien voir entendre faire frisson pause pupilles dilatées à peine à peine

[Rudes rêves (poésies par Philippe Cougé)]

merci pour ce cadeau qui me va droit au coeur

avec ton accord je vais le mettre un peu plus en avant

je trouve qu'il va interpelle bien Humeurs mercure je vais les poster ensemble

bon week end

[Theo]

Avec retard, mais avec plaisir, je te rends ta visite et découvre ton blog ...J'aime, tout simplement, le fond, la forme, la pensée.Une mention particulière pour la "banlieue de fer" qui me rappelle certaines chansons de Manset.Te devinant un peu latiniste (?), je te renvoie à mon "sic transit amor".Et à René Char bien sûr !Et gaffe à lhomme ! Car c'est un loup, comme tu le dis bien.Amicalement et à bientôtThéo

[Rudes rêves (poésies par Philippe Cougé)]

il n'est jamais trop tard, je n'ai moi même pas toujours le temps à consacrer à la poésie (à la mienne, mais surtout à celle des autres)

merci, ce premier passage est très réussi (je ne suis pas un grand latiniste, j'ai même des doutes sur mon Humanem, mais j'aime la mythologie et la culture grecque et latine)

quant à René Char, nous partageons la même passion ce qui nous rapproche donc

à bientôt


encore merci !

Amitiés

Phil

[ABC]

Moins peur du chein que de certains humains !!!

[Rudes rêves (poésies par Philippe Cougé)]

certes

amitiés

phil

[Djemaa Pascal]

Bonsoir, je te fais une bise de la Drôme! Pascal.

[Rudes rêves (poésies par Philippe Cougé)]

bonjour du maine et loire

phil