Au dompteur de dragons
Quand ma plume agonise
Mon âme encore éveillée
Tourne en rond, somatise
Jusqu'à fossoyer
Au fond de mon esprit gisent
Des fragments de vers décédés
Et nul autre désir n'électrise
Mes Rudes rêves atrophiés
Où sont la saveur, le parfum ?
Quand je m'en vais seule,
Drapée du simple linceul
De mes mots défunts
Décoiffant comme un cyclone
Tu dynamites les balises
Dévie les rivières de boue
Tu détrônes les icônes
Dégommes les tabous
Et tu les atomises!
Perçant la glace d'une mer hivernale
Blanche comme l'antarctique
Tes griffes révèlent le cratère bouillonnant
Et je puise, dans ce magma poétique
Dans cette rougeur abyssale
La lave fébrile de tes écrits volcaniques
Martine alias Lilasmartin
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